Au comité du 7 novembre 2018, Olivier Duvanel et Pierre‑Denis Perrin ont exposé leur inquiétude au sujet de la relève : il manque cruellement des moniteurs et des chefs de courses. C’est un phénomène général dont nous devons prendre conscience collectivement. L’avenir de la section en dépend.

Il ne reste, en effet, que quelques chefs de courses : Guy Kohli, Sandrine Seidel, Michael Schaer, Pierre-Denis Perrin, Joab Di Francesco & Olivier Duvanel, mais le pire reste à venir :

Imaginez qu’après Guy, Sandrine, Michael, Pierre-Denis, Joab et Olivier, nous n‘ayons aucune personne pour encadrer la jeunesse ou organiser des courses…

Quelle serait alors la solution envisageable ? Offrir un service privé et payant en faisant appel à des guides professionnels ? Ce serait aller contre ce principe équitable du CAS consistant à offrir les mêmes chances pour toutes les bourses, de pratiquer une activité alpine. Le coût de l’abonnement annuel au CAS n’aurait plus alors le même sens !

Olivier souligne que la demande pour le ski à peau de phoque est croissante. Il y a un engouement pour cette pratique. Pierre-Denis nous parle aussi d’une section d’escalade dynamique et très motivée (il suffit de regarder la sortie de Kalymnos pour s’en convaincre).

N’oubliez pas, chers membres que la section finance des formations CAS de tous niveaux et pour tous.

Ces formations sont une opportunité en échange d’un contrat tacite et moral, celui d’espérer au moins un retour suffisant de personnes motivées pour encadrer les sorties, et ainsi assurer la pérennité de notre belle section.

Encadrer des jeunes ou des sorties alpines, c’est un engagement, mais il n’y a certainement pas plus valorisant sur le plan humain. Ce genre d’expérience n’a pas de prix aujourd’hui.

Les moniteurs et chefs de courses sont des piliers importants de notre section. Sans eux, nous risquons de nous acheminer vers une structure élitiste, encadrée par des tickets payants. Ce serait alors une professionnalisation progressive des activités des sections et la mort programmée de ces dernières.

Sans ces volontaires pour encadrer, nous perdrons incontestablement ce qui fait l’âme de notre section, celui du partage de la montagne et de l’amitié, sans être bridé par des questions d’argent pour ce qui est des possibilités d’accès aux différentes activités du CAS.

Oui, il faut de la volonté pour encadrer nos membres lors de leurs sorties. Mais cette volonté est déjà codée dans vos gênes de montagnard.

Alors, soyez les bienvenu(e)s pour compléter nos équipes.

Marc Le Coq pour le comité.