Nous le savons tous, la torrée neuchâteloise fait désormais partie du patrimoine mondial de l’Humanité.
Afin d’honorer comme il se doit cette vénérable tradition, notre président a décidé de ressortir de l’oubli où elle était injustement tombée, la torrée de la section.

La torré de la section a lieu le dernier dimanche de septembre à Roche-Claire où Philippe le gérant avait mis les petits plats dans les grands pour recevoir les participants. Il avait surtout commandé une énorme quantité de bois. (photo)

Finalement une torrée neuchâteloise qu’est-ce que c’est ?

Pour une vraie torrée neuchâteloise, il faut d’abord faire un grand feu. Ce feu va produire un amas de braises incandescentes dans lequel on jettera des morceaux de viande fumée qu’on aura emballé dans du choux et du papier journal (la vraie) ou du papier alu (concession à la modernité).

Cette viande peut-être neuchâteloise ou non ; on est pas sectaire. Car même avec du saucisson vaudois une torré neuchâteloise reste une torré neuchâteloise. Après vingt-cinq minutes de cuisson la viande, sortie de son four de braises et de sa protection de chou est alors découpée et mise dans un plat commun.Chacun goûte de tout. La version végétarienne est acceptée. On remplace alors la viande par du fromage.

Le tout s’arrose copieusement de vin de Neuchâtel qui, à défaut de faire partie du patrimoine mondial de l’humanité fait partie du patrimoine des Neuchâtelois.

Et le dessert ?

On avait demandé aux participant(e)s d’amener une tarte aux pruneaux. Dûment désigné par le président, un jury a choisi la meilleure et la plus appétissante des ces pâtisseries. Ce qui valait à son auteure en plus du titre des Reine des Tartes, le baiser du président. Ce fut en tout bien tout honneur que le titre alla à la président, Véronique.

Merci à Pierre et à Philippe d’avoir organiser avec talent et efficacité cette journée et par là dépoussiérer cette tradition. Merci à Georges et Charlotte d’avoir accepté la délicate fonction de juges. Merci à la bise d’être tombée ce jour-là. Et merci à la quinzaine de participants qui ont tous, d’une manière ou d’une autre contribué à la réussite de cette journée.

Christian Weber