Départ samedi 27 septembre à 8h03 et 42 secondes du Locle pour nos deux chauffeurs. Objectif: Attraper tous les participants le long des routes neuchâteloises, et se retrouver au parking du barrage de la grande Dixence. Après la distribution des cordes et du souper, on décide de prendre le téléphérique pour nous éviter 243 m de dénivelé aller-retour.

Première sâle nouvelle: le vendeur de billets nous informe qu’il y a déjà 9 personnes qui ont pris la remonté pour se diriger en direction du refuge Igloo des Pantalons Blancs. Après un rapide calcul, on arrive à une sâle conclusion. Il y a 15 places disponibles au refuge, et on est a priori 9+8=17! Au départ de la marche au bord du Lac des Dix, toutes les hypothèses et corollaires qui en découlent sont abordé par nos deux gardes lit: Christophe et Michael. Après quelques sâles sombres tunnels, on quitte le chemin longeant le lac de dix au niveau de la Barma, et nous dirigeons sur l’arrêt des Rochers du Bouc. Au milieu de celui-ci, une petite pause s’impose. Peu avant le point culminant des Rochers du Bouc, nous dépassons un groupe de 5 personnes (dont une personne dans sa 81ème année, un bel exemple de vie), qui nous informent avoir réservé (5+8=13, il y a encore assez de place…), ce qui coïncide avec le téléphone lors de notre réservation. Arrivé au refuge, une sâle nouvelle nous attend: il y a déjà 3 groupes de 2 personnes, soit 6 personnes, qui n’ont à priori pas réservé. Notre garde lit, Christophe s’impose dans le refuge en mettant un première couche en lançant un « ça fait chier! ». Un petit moment après, notre deuxième garde lit, Michael, en remets un couche, ce qui fait bouger les choses. Ainsi, on découvre trois stratégies :

Stratégies: 1. On avoue n’avoir pas réservé et redescendons tant qui fait jour. 2. On nous essaye de nous faire croire que l’on a réservé, mais on redescend quand même. 3. On ne dit rien, on se balade autour de la cabane, fait les comptes des lits, pour au finale rester (la tactique du guide !). Les sâles comptes des lits sont à 0. 15 lits pour 15 personnes… ça va être serré.

Au souper: crème de bolets et risotto. La crème étant un peu trop liquide, Olivier décide de prendre en main le risotto, afin d’obtenir la teneur en eau idéal. À la suite de savants calculs prenant en compte l’altitude, la pression atmosphérique en fonction du temps, le taux d’humidité dans l’air, le cycle lunaire… il arrive à un temps de cuisson de 17 minutes 35 secondes, soit 5 minute et 35 secondes de plus que prévue par le sachet déterminé en laboratoire par de savant ingénieur agronomes. Résultat: un excellent risotto aldente, merci Olivier.

20h n’est pas l’heure quand on mange, mais bien l’heure quand l’on se couche! En perspective, une sâle nuit, où il faut jouer des pieds et coudes. Bref, un peu de calme, mais pas de sommeil profond. 5h45, le réveille libérateur sonne. Un petit déjeuné, et direction la Sâle: une traversée sur glacier, une descente scabreuse au col de Vasevay, une belle ascension mixte sur la crête et le glacier de la Sâle, et pour finir, quelques longueurs d’escale. Soit un joli programme varier. Un petit pique-nique au sommet et retour à la cabane par le même chemin, avec deux rappels. La redescende au lac de Dix se fait par le Glacier des Ecoulaies, sans crampons, ce qui nous donne les premières sensations de glisse de la saison de ski.

Une dernière sâle nouvelle nous attend au parking. Les phares de Christophe sont restés allumés, et ont vidé la batterie. Pas possible de démarrer, et la voiture soupçonne même Christophe d’un cambriolage! Il faut tout fermer, ponter la batterie avec la voiture d’Olivier, et recommencer. Cette fois, ça roule. En route pour Pralong, pour une petite mousse. Malheureusement, la descente n’a pas suffi à recharger la batterie, et cette fois la voiture est démarrée à bras d’hommes, pour un retour bien mérité dans nos chères contrées.

Participants : Olivier DUVANEL, Christophe VERNEREY, Didier BARTH, Raphaël MONNARD, Michaël SCHAER, Anouk DUBOIS, Thierry PERRET, Sophie DUMORTIER.

Les photos