Comme la légende urbaine le propage, par définition, une course organisée par l’équipe Parel/Fallet, ça monte raide, souvent même trrrrrès raide !!!!
Ceci pourrait peut-être expliquer pourquoi seuls les meilleurs osent y participer?
C’est ainsi que par un temps splendide ce samedi 21 septembre, Pascal, accompagné de son fils Anthony et de Willy Kohly, arrive pile à l’heure prévue de 08:45 au parking des Gollières pour accueillir à bord de son véhicule les deux seuls autres participants, Eric Anders et le signataire de cette bafouille.
Arrivés à la Pinte du Pralet vers 10:30, c’est la traditionnelle pause-café ou chocolat chaud qui s’impose.
Départ pour l’aventure aux environs de 11 heures.
Pour commencer, c’est une montée assez tranquille où nous suivons tantôt la route d’alpage tantôt les raccourcis à travers champs pour arriver à Le Coula, le dernier chalet d’alpage avant le col de la Forcla.
De là, nous empruntons le « sentier » qui grimpe allègrement et très directement à travers les pâturages dans la direction d’en haut (ceux d’entre vous qui sont familiers de la région savent ce que cela veut dire !). Celui-ci est peu visible pour nous, il est souvent spongieux et est très (re)marqué par le passage du bétail…
Après deux heures et environ 600 mètres de montée, les estomacs menacent de se révolter et nous les calmons en nous accordant une halte pique-nique sur un petit replat légèrement au-dessus du col de la Forcla en compagnie de quelques génisses très amicales.
Une fois la pause terminée, en route pour cette cerise sur le gâteau qui est également le but de notre sortie : le sommet de la Dent du Chamois !
Celui-ci n’est pas très loin et il n’y a qu’à peine 300 mètres de montée supplémentaire à faire… Mais il faudra cependant bien s’accrocher aux courbes de niveau pour y arriver !
Après une heure d’efforts soutenus, nous y sommes. Ceux-ci en valaient bien la peine : une vue splendide sur 360 degrés s’offre à nous et les brumes qui se forment dans la vallée de la Sarine au-dessous de nous viennent lécher le flanc des montagnes. Du grand spectacle et un régal pour les photographes !
La température est agréable, le panorama est magnifique. Tout cela ne nous encourage pas à poursuivre notre parcours immédiatement et nous prolongeons quelque peu notre halte en cet endroit idyllique.
Toute bonne chose ayant une fin, c’est avec entrain que nous poursuivons notre périple en redescendant tout d’abord sur le Col de la Forcla par le même chemin qu’à la montée, puis en suivant la sente qui va en direction de l’alpage de Vacheresse en passant par La Fayère.
Le panneau jaune judicieusement placé au Col nous indique que ce trajet prendra une heure. C’est donc d’un pas allègre que nous nous y engageons.
Nous serons cependant rapidement contraints de déchanter : en effet, ce passage est situé sur une face Nord au pied de parois rocheuses ; il a beaucoup plu récemment et celui-ci est régulièrement emprunté par les bestiaux qui pâturent sur les pentes adjacentes… Ces facteurs réunis nous contraindront à devoir maintenir une concentration de tous les instants pour garder notre équilibre et éviter que nos godasses ne restent collées dans la fange qui en constitue la structure sur la bonne moitié de sa longueur ! On s’est bien amusé, mais ça nous a pris plus de temps que prévu…
Étant finalement arrivés sains et saufs et quelque peu crottés à Vacheresse, il ne nous restera plus qu’à parcourir les 800 mètres de dénivelé négatif qui nous séparent encore de l’accueillante auberge du Pralet, d’une bonne bière et de notre véhicule !
Le panneau jaune nous indique que ceci ne nécessitera qu’une heure et cinquante minutes de marche supplémentaire.
Nous suivons tout d’abord une route d’alpage très raide à l’empierrement plutôt inégal sur laquelle nous croiserons néanmoins un VTT’iste en train de monter (faut être maso pour faire ça), puis nous rejoignons la route « presque » à plat au fond de la vallée qui va nous conduire finalement jusqu’au but que nous atteignons aux environs de 19 heures, accueillis par une bande de jeunes fêtards en déguisement carnavalesque…
Le temps de boire la bière tant attendue par le signataire, de manger un sandwich pour d’autres affamés et c’est l’heure du retour en direction de nos foyers respectifs à bord du confortable carrosse de Pascal.
Ce fut une superbe journée passée en excellente compagnie que seuls ceux ou celles n’y ayant pas participé peuvent regretter !
Merci Pascal de l’avoir organisée et merci à tous les participants pour l’amitié partagée.
Le rapporteur : Daniel R. Gilibert